Les avocats du Barreau de Montpellier ont coutume, depuis longtemps, de s’impliquer dans la vie sociale, politique et économique de leur « territoire ». Non parce qu’ils sont des notables – ce qualificatif est totalement dépassé depuis bien des années -, mais parce que leurs pratiques et le contenu même de leurs règles professionnelles les conduisent à être à la fois, sensibles aux situations, aux organisations, et capables d’apporter un concours technique utile et adapté.
L’accompagnement, la défense, des individus confrontés à une question, une difficulté, un choix, dans leur vie personnelle est l’apanage des avocats. Mais, depuis plusieurs dizaines d’années, ils contribuent tout autant à la sécurité juridique de la vie professionnelle, qu’elle s’exerce de façon libérale, agricole, artisanale, commerciale ou industrielle, sous le statut de salarié ou d’employeur, de façon individuelle ou groupée.
Cette implication dans le monde de l’entreprise et dans la vie économique en général est beaucoup moins connue !
L’avocat et le chef d’entreprise, une longue histoire. Dans une étude menée fin 2015 par Think Institute et le Conseil national des Barreaux, cette relation de confiance se confirme. 92 % des entrepreneurs sondés se disent satisfaits de leur avocat. C’est à lui, en priorité, qu’ils font appel pour résoudre une question d’ordre juridique. Et 88 % des sondés classent l’avocat au premier rang des acteurs juridiques à consulter quand ils s’interrogent sur un point de droit.
Cette étude a été menée auprès d’un échantillon de 606 dirigeants de PME de 20 à 250 salariés. Ils ont été interrogés par téléphone sous système dit « CATI » du 26 juin au 21 juillet 2015, selon la méthode des quotas.
Cela montre à quel point le recours à un avocat est essentiel, tant les problématiques qu’ils doivent gérer souvent au quotidien sont complexes. Si le droit social arrive en tête des préoccupations d’ordre juridique des chefs d’entreprise dans l’exercice quotidien de leurs fonctions (74 % des sondés), suivent de près les questions administratives notamment liées à l’Urssaf (58 %), les commerciales (51 %), les questions légales de la vie de l’entreprise et fiscales (50 %).
Pour autant, l’avocat est également, et surtout, l’interlocuteur privilégié des entreprises en matière de fusions-acquisitions (66 %), de propriété intellectuelle (64 %), de questions commerciales (57 %), patrimoniales (56 %), publiques (50 %)…
Dans toutes ces spécialités où la connaissance fine des textes doit être parfaite et acquise, les chefs d’entreprise le reconnaissent : ils ont besoin d’être solidement accompagnés. Mais pas seulement, ils ont besoin d’un interlocuteur d’une discrétion totale. Qualité qu’ils attribuent aux avocats en les accordant un joli 8,2/10 en tant qu’« interlocuteurs de confiance ».
Voilà pourquoi ils privilégient à 85 % une relation durable avec leur avocat ; ils sont 75 % à estimer que la législation relative à leur société et à leur secteur d’activité devient « particulièrement complexe ». L’avocat répond à leurs besoins.
Aux yeux des sondés, ils possèdent d’ailleurs trois qualités essentielles qui reviennent en tête de leurs réponses : professionnalisme, fiabilité et pragmatisme. En clair, des compliments !
66 % des sondés qui voient leur avocat au moins une fois par trimestre.
55 % des sondés pour qui l’avocat est en position de force une fois qu’un contentieux est engagé.
8,9 sur 10 est la note que les chefs d’entreprise sondés donnent aux avocats en matière de confidentialité et sécurité des échanges.